Vous avez certainement aperçu l’un de ces beaux insectes au corps souvent brillamment coloré. Vous n’ignorez pas que ces filles de l’air, sont aussi filles de l’eau. Elles passent effectivement la plus grande partie de leur vie sous l’eau, sous la forme de larves… Certaines vivent dans les eaux vives, d’autres dans les eaux calmes. Notre Suran abrite un certain nombre d’espèces de libellules ; certaines s’y reproduisent, d’autres ne sont que de passage…

Les libellules sont des insectes de l’ordre des Odonates, subdivisé lui-même en deux sous-ordres, les Zygoptères ou Demoiselles et les Anisoptères ou Libellules ou encore Messieurs…

Depuis 2006, je travaille sous l’égide du groupe Sympetrum à la réalisation de l’inventaire des libellules du département de l’Ain. Par sa proximité avec mon domicile, le Suran a reçu quelques visites de ma part. Voici quelques informations sur les libellules qu’on y trouve. C’est même sur le Suran, à Châteauvieux, que le virus de l’odonatologie (la science qui étudie les libellules) m’a frappé. C’était en 2005 ! En laissant mon chien, Jim, se baigner, je photographiais mes premières libellules. Comme je voulais en savoir plus, quelques recherches sur Internet m’ont finalement mis en contact avec Cyrille Deliry, président et animateur du groupe Sympetrum.

Odonates du Suran.

Il s’agit là des odonates dont on a les preuve de reproduction dans la rivière elle-même (larves, émergences, exuvies).

Odonates des annexes.

Ces espèces ne vivent pas directement dans le Suran mais dans les milieux connectés (lônes, fossés, affluents, sources).

Odonates erratiques.

Ces espèces se rencontrent au bord du Suran mais nous n’avons pas (encore) de preuve de reproduction. Il peut s’agir de visiteurs venus de mares proches, d’étangs, ou de plus loin encore lors de migrations.